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Avant de s’appeler Fidel Anthelme X, durant sept ans, nos éditions se sont nommées Intime Conviction. Intime Conviction était un groupement d’artistes, de poètes, qui refusaient la fixité d’un lieu et tentaient d’interroger l’espace intime de la création, de toute création. Ce qui nous intéressait, ce n’était pas d’avoir un lieu, une maison d’édition. Ce qui nous guidait, c’était la question : Comment inventer une poésie qui déborde partout ? Qui s’immisce en tous lieux du mystique au politique ? Nous nous enfermions alors dans des chambres d’hôtel*, creusions des trous*, fleurissions des noms oubliés au coin des rues*. Nous interrogions le précaire, (...)
L’Atelier d’écriture des éditions Fidel Anthelme X présente LA NUIT,
une lecture avec
le blackout ne parviendra pas à faire taire les voix
cut-up chroniques contes défileront dans les nuits noires et blanches sans distinction
l’écriture et la nuit sont unies depuis si longtemps sur nous elles veilleront
les banderoles sont prêtes ce soir l’atelier restera ouvert
Frédérique Guétat-Liviani
LE JOUR A J. paru dans la collection La Motesta
De la ligne à la lignée ou quand celle-ci se rompt et se désintègre face à la mort d’un père, désirant pour lui seul, égoïste et indifférent à ce qui reste pour les vivants et pour qui seule compte la volonté farouche d’être rendu à la mer, sans souci de mémoire.
Que reste-t-il alors comme refuge possible, si ce n’est un espace renversant et éclaté dans lequel la perspective de la lignée familiale et l’accroche du nom peuvent enfin s’ouvrir et se perdre, enfin se désincarner, se dématérialiser dans l’intranquillité de la filiation, l’inquiétude d’une pensée qui pourrait devenir une force, dernier acte du père mort, don inédit et subversif d’un père qui laisse ouverte la question , dernière action à J ?
Marie Lo Pinto est née en 1973. Elle vit et travaille en Ardèche, dans un petit hameau à côté d’Aubenas. Elle rencontre la danse contemporaine dans les années 1990 et participe aux projets de la Compagnie x-sud à Nîmes auprès des chorégraphes Nicole Canonge et Laurent Pichaud. C’est par le corps qu’elle en vient à la psychanalyse et à l’écriture.
Diplômée de l’Université Aix-Marseille en 2005, elle est psychologue clinicienne et travaille actuellement en psychiatrie. Elle est directrice artistique des projets Trente Oiseaux / L’Atelier du Bas Cros, lieu de création et résidence d’auteurs dédié aux écritures contemporaines et de la toute récente revue Vif (numéro zéro décembre 2023).
Elle a participé aux revues Sitaudis et Dissonances.
Elle est l’auteur de Fugues aux Editions Exopotamie (2020) et Le Jour à J. aux Editions Fidel Anthelme x (Mai 2024).
De la ligne à la lignée ou quand celle-ci se rompt et se désintègre face à la mort d’un père, désirant pour lui seul, égoïste et indifférent à ce qui reste pour les vivants et pour qui seule compte la volonté farouche d’être rendu à la mer, sans souci de mémoire.
Que reste-t-il alors comme refuge possible...
Ceci est le début d’un travail en cours et en courts flashs dont l’écriture repose sur plusieurs contraintes : une astreinte quotidienne minimale de deux vers d’abord puis trois (pourquoi trois ?), une attention désinvolte à l’héritage de la versification classique et une obsession récurrente pour la Paire et la paronomase :
les faux jus de mots.
Sur Sitaudis par François Huglo
Sur Remue.net par François Huglo
Sur Poesibao par Laurent Fourcaut
Sur Libr-critique par Bruno Fern
La revue Europe (Mai 2024) par Yves Boudier
sur Sitaudis par François Huglo
sur Libr-critique par Christophe Stolowicki,
sur Sitaudis par Esther Salmona
Pierre Gondran dit Remoux
Égoïne est une violence, celle du langage reproduit dans sa fonction minimale de commerce du corps prostitué. Du corps muet. Aucune pause, aucun souffle, aucune beauté possible. Que la fonction. Pas même une espace entre les mots qui ferait du lien entre eux si la chance d’être sur une même ligne leur était accordée. Mais non. Car c’est du non-lien absolu qu’il est question.
Yves Boudier
Le corps fait sens, les sens font corps", ainsi qu’on peut le lire à la toute fin du livre. Certes, mais ce qui domine pour moi dans ce texte en dents de scie, d’égoïne, c’est la violence, un mot dans lequel on se retient de lire pour elles seules les quatre premières lettres.
Le livre est fort. Merci de l’avoir publié tel, le lecteur sous le regard des Polaroïds.
sur Sitaudis par François Huglo
Toutes les villes sont géologiques et l’on ne peut pas faire trois pas sans rencontrer de fantômes, armés de tout le prestige de leurs légendes. Ivan Chtcheglov Cette année encore, les séances d’écriture proposées par Fidel Anthelme X se dérouleront dans un (...)
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Mise à jour :vendredi 27 septembre 2024 | Mentions légales | Plan du site | RSS 2.0